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      Les familles finlandaises
Leena Kartovaara, Actuaire principale au Centre national de la Statistique

La famille finlandaise typique a deux enfants. Les parents ne se marient plus très jeunes - voir ci-dessus - car les noces sont souvent reportées à une échéance où tous deux ont terminé leurs études.

Les couples finlandais se marient relativement tard; en moyenne, elle a 28 ans, lui en a 30. Auparavant, le couple a vécu, en général, plusieurs années sous le même toit - en concubinage - et il peut même avoir déjà un enfant. Le mariage reste la forme d'union la plus courante, également parmi les familles. Le nombre des divorces a augmenté, ces dernières années, et avec eux le nombre des parents seuls. Le nombre d'enfants, dans les familles, est aussi en légère augmentation, mais en même temps, le nombre des femmes sans enfants augmente lui aussi. Le vieillissement de la population, dans les années à venir, se traduira par une diminution de la proportion de familles parmi les ménages, en Finlande. Les grandes générations de l'après-guerre arrivent à un âge où les couples vivent à deux, et les familles restent minoritaires.

La famille finlandaise typique a deux enfants. Les parents ne se marient plus très jeunes - voir ci-dessus - car les noces sont souvent reportées à une échéance où tous deux ont terminé leurs études. De nombreux couples ont cependant vécu longtemps en concubinage avant de se marier et ils peuvent déjà avoir un enfant commun avant de se marier. Les mariages, en Finlande, sont très ordinaires. La structure familiale évolue, ici comme ailleurs en Europe, du fait du vieillissement de la population et, en conséquence, le nombre des familles diminue brutalement.

Les jeunes quittent de plus en plus tôt le domicile parental

Le jeune Finlandais acquiert de bonne heure son indépendance. A l'âge de 20 ans, une fille sur deux a déjà quitté le domicile parental. Les garçons le quittent, en moyenne, deux ans plus tard. Pour ces derniers, le fait s'explique, en partie, par le service militaire général en Finlande. Les jeunes gens ont l'obligation d'effectuer un service national actif dont la durée avoisine un an. Pendant celui-ci, il est naturel que les intéressés logent, pendant leurs permissions, chez leurs parents, car durant leur service, ils doivent vivre d'une solde journalière modique.

L'indépendance des jeunes est favorisée par la bonne protection sociale actuelle que connaît la Finlande. La société aide financièrement les jeunes de 20 ans qui ont quitté le domicile parental, quelle que soit l'état de fortune de leurs parents, et les étudiants de l'enseignement supérieur plus tôt encore c'est à dire dès qu'ils entament leurs études. Les jeunes qui travaillent peuvent prétendre à une allocation de logement, indépendamment de leurs revenu et de leur état de fortune. L'allocation de revenu minimum est versée aux jeunes âgés de 20 ans révolus, dont les revenus ne suffisent pas à les faire vivre. Les étudiants des universités bénéficient, automatiquement, de l'allocation d'un logement qui couvre 66% des frais de loyer raisonnables. En outre, les étudiants touchent, mensuellement, une allocation pour études, laquelle il est vrai ne suffit pas à les faire vivre. Les études sont gratuites, seul le matériel pédagogique est à leurs frais.

Le concubinage est courant

Où vont les jeunes quand ils déménagent? Dans un premier temps, la majorité d'entre eux logent seul, dans une résidence universitaire ou dans des appartements locatifs, trouvés sur le marché privé. Mais une forte proportion de jeunes emménagent dès ce stade avec l'être fréquenté. En Finlande, le concubinage est très courant chez les jeunes. Il est rare que ceux-ci se marient sans avoir d'abord vécu ensemble. Ainsi, lorsqu'une jeune femme de 27 ans ou un jeune homme de 28 ans vivent ensemble, il s'agit le plus vraisemblablement d'un couple concubin sans enfant.

On se marie, de nos jours, de plus en plus tard. En moyenne, la fiancée a déjà 28 ans et le fiancé a 30 ans lorsqu'ils prennent l'engagement devant témoin. Ce vieillissement des fiancés des deux sexes s'est opérée au même rythme que la généralisation des couples qui vivent en concubinage.

Jadis, une fiancée sur trois était enceinte. Aujourd'hui, leur nombre a dramatiquement chuté, à tel point que, de plus en plus souvent, la demoiselle ou le garçon d'honneur est l'enfant du couple qui se marie. Au début des années 1980, les couples se dépêchaient de se marier si l'enfant venait. A cette époque, un enfant sur dix naissait de parents qui n'étaient pas mariés.

Depuis, les attitudes ont changé et, d'année en année, un nombre croissant d'enfants naissent - comme on dit - en-dehors du mariage; aujourd'hui plus d'un sur trois. Parmi les femmes qui accouchaient de leur premier enfant, en 1997, la moitié seulement étaient mariées. Et 68% des deuxièmes et 75% des troisièmes enfants naissaient de mères mariées.

 

La mode des grandes noces s'est installée en Finlande. De nombreux couples préfèrent se marier quand ils sont en état de fêter l'événement et que la promise peut revêtir une splendide robe de mariée à la taille fine. L'organisation des noces est une entreprise peut-être au-delà des forces de la future maman ou si elle doit s'occuper de son bébé. Alors, le jeune couple organise souvent ses noces plus tard, en été.

Tous les enfants nés hors du mariage ne sont témoins du mariage de leurs parents. De nos jours, environ un enfant sur dix naît d'une mère seule. Le nombre de ces dernières a légèrement augmenté, ces dernières années. Et l'on trouve de plus en plus de mères qui veulent un enfant mais qui ne trouvent pas ou ne désirent pas trouver un mari.

Le concubinage reste aussi, contrairement à ce que l'on connaissait dans le passé, une forme de vie familiale de plus en plus établie, même si le couple a des enfants. Les parents ne ressentent plus comme indispensable de faire légaliser leur union. Les droits des enfants peuvent être garantis en reconnaissant la paternité. La plupart des concubins qui ont un enfant vont signer un acte à cet effet auprès des autorités. La majorité des mères célibataires obtiennent aussi la reconnaissance de la paternité.

La généralisation des mères vivant en concubinage et du report du mariage a eu pour conséquence que pour la première fois, en 1997, les femmes primipares étaient, en moyenne plus jeunes de quelques mois que les femmes qui se mariaient en premières noces.

La raison au fait que les Finlandaises donnent ont leur premier enfant et se marient si tard est le niveau d'instruction et de formation élevé des femmes. Les jeunes femmes ont déjà des formations plus poussées que les jeunes hommes. Le concubinage également convient bien aux étudiants, mais le seuil pour fonder une famille est plus élevé. On s'y résout plus volontiers au terme des études et après avoir occupé son premier emploi depuis déjà un certain temps.

Une natalité modérée, une absence d'enfant qui se généralise

Le natalité, en Finlande, est élevée pour un pays d'Europe occidentale. Le taux de natalité y est dans le peloton de tête des pays de l'Union européenne, tout de suite après l'Irlande. Au plus fort des années de la récession et du chômage, au début de la décennie en cours, le taux de natalité était plus élevé (pour un taux de fécondité total de 1,85) que jamais depuis la propagation des moyens de régulation des naissances, à la fin des années 1960.

La législation du travail garantit la protection contre le licenciement aux femmes qui sont en congé de maternité. Le revenu familial est conforté par de longs congés de maternité, salariés (salaire partiel versé pendant 9 mois). En Finlande, l'un ou l'autre parent a aussi le droit à un congé parental pour s'occuper de son enfant à son domicile, jusqu'à ce que celui-ci atteigne l'âge de 3 ans. Durant cette période, la société verse une petite allocation de soin à domicile. La Finlande, désormais, sort de la récession et la situation de l'emploi s'est améliorée. En même temps, la courbe de natalité s'est inversée à la baisse (en 1997, le taux de fécondité total était de 1,75). En 1998, la tendance semble encore s'accentuer. L'habitude de taux de natalité plus faibles avait été prise dès les années 1970 et 1980, le taux de natalité total étant alors, constamment, légèrement inférieur à 1,7.

Pour la comparaison, on constatera que les taux de fécondité les plus récents, par exemple en Espagne et en Italie, sont de 1,2; en Allemagne et en Grèce, ils atteignent 1,3.

Sur le plan de la natalité, en Finlande, on assiste à une double évolution. Un nombre croissant de femmes restent sans enfant et, d'autre part, le nombre d'enfants par familles est en légère augmentation. Parmi les femmes qui arrivent au terme de l'âge de fécondité, 15% sont sans enfant; les taux de primonatalité permettraient de conclure que plus de 20% des jeunes femmes actuelles resteraient sans enfant.

Deux sortes d'explication ont été proposées à ce phénomène. D'une part, un mode de vie sans enfant pourrait être favorisé. Plutôt vivre célibataires ou en couple mais sans enfant! D'autre part, vouloir concevoir un enfant de plus en plus tard est susceptible de rendre la fécondation plus difficile. Les soins destinés à favoriser la fécondation ont d'ailleurs augmenté. Annuellement, deux pour cent déjà des naissances résultent d'une fécondation artificielle.

La famille typique a deux enfants

Le nombre moyen d'enfants, définitif, dans la famille finlandaise est 2,2. La famille "terminée" a, le plus souvent, deux enfants. Les plus nombreuses sont ensuite les familles qui comptent au moins 3 enfants. Une famille sur cinq se contente d'un enfant unique. Le nombre de ces familles est en diminution.

La Finlande est un pays luthérien; 86% de sa population appartient à l'église évangélique-luthérienne. Des mouvements pour la propagation de la foi firent leur apparition au sein de l'église au 19ème siècle; l'un d'eux est la secte laestadienne. Ses adeptes condamnent la régulation des naissances. Aussi, les statistiques finlandaises relatives à la famille et à la fécondité révèlent la diffusion géographique de cette secte, le long du nord du golfe de Botnie, puis coupant le pays en transversale vers la région du Kainuu, au nord-est. Dans cette région, la famille embarquée dans le minibus peut compter plus de dix enfants accompagnant leur mère et leur père. En 1997, une famille de 15 enfants âgés de moins de 18 ans était au faîte des statistiques familiales. Si l'on examine le nombre d'enfants de la famille et le nombre de frères et de soeurs qu'a un enfant, alors un enfant finlandais seulement sur dix reste seul.

Divorces fréquents

La Finlande est, avec la Suède, en tête des statistiques de divorce dans l'Union européenne. L'année 1988 a été marquée, en Finlande, par l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le mariage, laquelle a facilité la rupture du mariage. Il n'est plus nécessaire comme par le passé de chercher un coupable ni de passer par des cycles de conciliation. Désormais, il suffit que l'un des deux conjoints demande le divorce. Six mois après le dépôt de la demande, après le délai de réflexion, le divorce est, officiellement, de fait. L'autre conjoint ne peut plus s'y opposer si l'autre le demande.

L'amendement de la loi a eu pour effet de porter les statistiques du divorce à un tout autre niveau. Le nombre des divorces prononcés annuellement ont été multiplié par presque 1,5. On pensait, généralement, que le nombre des divorces reviendrait pratiquement à son niveau antérieur, dès l'instant où le cumul des divorces aurait été désengorgé. Cela n'a pas été le cas, et les Finlandais continuent de divorcer à un rythme qui les maintient au sommet européen. Les statistiques de divorce permettent de prédire que près d'un mariage sur deux se solderait par une divorce, si la tendance actuelle se poursuit. On ne trouve pourtant pas d'années de mariage qui fassent état d'une telle proportion, loin de là. Les taux de divorce les plus élevés concernent les mariages conclus au milieu des années 1970, dont 30% se sont soldés par le divorce. Les mariages conclus par la suite semble indiquer une accumulation de plus en plus rapide des divorces. Reste à voir quel sera le taux de divorce de ces mariages plus récents. Si, après avoir choisi son conjoint plus longuement que dans le passé - des années - et si après vécu ensemble avant de prendre une décision, il semble assez surprenant de penser que cette situation conduise à un mariage destiné à se rompre plus facilement.

L'estimation du calcul du futur taux de divorce peut être augmentée par le simple fait que lorsqu'il contracte mariage, le couple vit ensemble depuis déjà plusieurs années, et que l'on se lasse du conjoint plus rapidement après le mariage. Ou bien assiste-t-on à un changement ans l'attitude des Finlandais face au mariage?

Deux familles sur trois sont encore formées de couples mariés

Bien que les divorces et le concubinage se soient généralisés, 68% des familles sont encore formées par des couples mariés. Leur nombre a diminué, il est vrai, d'année en année au cours de la présente décennie. Le nombre des couples concubins et des familles monoparentales ne cessent d'augmenter. En 1997, quelques 14% des familles étaient formées autour du couple concubin. Les familles monoparentale représentaient 18%. La grande majorité des parents seuls sont des les mères. Dans un cas sur dix seulement, le parent seul est le père.

L'image de la famille est plus conservatrice si l'on reste dans l'optique de l'enfant finlandais. Les familles de couples concubins et celles des parents seuls sont plus petites que celles des couples mariés. Ceci explique que 74% des enfants de moins de 18 ans vivent avec des couples mariés.

Les familles reconstituées

Avec le relâchement des liens familiaux durant les années 1990, on pourrait supposer que le nombre des familles reconstituées aurait augmenté de manière explosive. (La famille reconstituée comprend au moins un enfant mineur, qui est l'enfant issu d'un des deux parents. Elle peut également compter des enfants nés du couple). Ce n'est pourtant pas le cas. La proportion des familles reconstituées parmi les familles est restée quasiment constante, de 7%. Lorsque la famille se désagrège, on n'en fonde pas volontiers une autre à sa place.

La Finlandaise a été élevée à se subvenir à elle-même; par ailleurs, la protection sociale est telle que la mère seule n'a pas nécessairement besoin d'un nouveau conjoint pour la faire vivre. La société se porte même garante du versement des pensions alimentaires par le père - si celui-ci ne verse pas ce qu'il doit, la société verse un aliment, généralement convenu, et s'efforce de se faire rembourser ultérieurement par le père. La société finlandaise verse aux parents d'enfants âgés de moins de 18 ans une allocation familiale quel que soit l'état de fortune des parents. Les parents seuls touchent une allocation familiale majorée d'un tiers.

La famille reconstituée typique est constituée par la mère divorcée et son enfant, avec lesquels vit un nouveau conjoint. Si le couple a des enfants ensemble, généralement ils est marié. S'il n'a pas d'enfants ensemble, il vit le plus souvent en concubinage. Mais le pronostique relatif à l'issue de ces unions est plutôt mauvais. Dans l'ensemble, le concubinage conduit plus facilement au divorce qu'au mariage. Mais les plus exposés à la séparation sont les couples concubins où les enfants sont issus d'un seul des conjoints.

Les personnes du même sexe ne peuvent, en Finlande, faire enregistrer leur relation, contrairement à la pratique établie dans les autres Pays Nordiques. On ne dispose donc pas de données fiables permettant d'apprécier si les couples d'homosexuels et de lesbiennes sont fréquents ou non.

La présence des Finlandaises dans la vie active est plutôt une règle qu'une exception, leur bon niveau de formation aidant. L'économie du ménage est construite sur deux salaires, même lorsque les enfants sont jeunes. Autrefois, les mères de famille restaient souvent au foyer après la naissance de leurs enfants, mais à parti des années 1970, elles sont aussi généralement dans la vie active. En plus de l'amélioration du niveau d'éducation et de formation et du souci d'égalité entre les sexes, la politique finlandaise du logement favorise aussi le travail des femmes. Traditionnellement, les Finlandais apprécient d'être propriétaires de leur logis. Les familles, à l'instar du reste de la population, se sont installées dans la partie la plus densément peuplée, c'est à dire le sud-ouest de la Finlande, qui s'étend de la région de la capitale vers l'ouest. La région couvre 14% de la superficie du pays et plus de la moitié de la population y vit; et l'afflux continue. Les prix des logements ont une fâcheuse tendance à grimper là où les nouveaux venus sont nombreux. C'est aussi ce qui s'est produit en Finlande.

Dans les familles biparentales de deux enfants d'âge préscolaire, une sur trois connaît une situation où l'un des deux adultes ne fait pas partie de la main-d'oeuvre; une partie d'entre eux, il est vrai, parce qu'ils sont étudiants et n'ont pas d'enfants à charge. Le droit à un congé sans salaire, pour s'occuper chez soi de l'enfant de moins de 3 ans, a augmenté le nombre des familles dans ce cas. Dans les familles dont les enfants sont d'âge scolaire, quatre couples sur cinq travaillent.

Le travail est facilité par un bon système de garderie. L'enfant âgé de moins d'un an a, de nos jours, droit à une place en garderie communale pour un prix raisonnable: soit dans une garderie proprement dite, soit dans une garderie familiale placée sous le contrôle de la commune. Les enfants des parents au chômage ont, eux aussi ce droit. Les parents les plus démunis bénéficient de la gratuité de la garde de leur enfant.

Les mères finlandaises travaillent habituellement, elles aussi, toute la journée. Les parents des enfants d'âge préscolaire ont le droit de faire des semaines de travail plus courtes de quelques heures, mais toutes ne font pas usage de ce droit. Le budget familial peut être strict au point de ne pas permettre au salaire allégé de couvrir les dépenses.

Les repas publics facilitent la vie quotidienne de la famille

Les enfants finlandais ne commencent leur scolarité qu'à l'âge de 7 ans. Les repas scolaires facilitent la possibilité pour les mères de travailler. Les établissements scolaires servent gratuitement un déjeuner chaud aux élèves, jusqu'à la fin du lycée et de l'école professionnelle.

Les repas au travail sont aussi convenablement gérés La plupart des entreprises/administrations ont leur propre cantine. Les petites entreprises ont des contrats avec les restaurants voisins. Le repas au travail est généralement payant; si ce n'est pas le cas, il est considéré comme un revenu imposable pour l'intéressé(e). Aussi, les mères de familles n'ont pas besoin d'être au foyer, à côté de la table dressée, à attendre que le reste de la famille rentre de ses occupations. Les membres de la famille ont pris un repas chaud, à l'école ou au travail. Dans de nombreuses familles, seuls les enfants mangent le soir, et les repas communs, en famille, sont réservés à la fin de semaine. De nos jour, les père de famille finlandais ont, plus que leurs pères avant eux, assumé les routines familiales. Les papas ont la possibilité de prendre, en tout, trois semaines de congé de paternité, possibilité qu'ils utilisent d'ailleurs, au moins en partie. Ce congé n'est pas déduit du congé maternel. En outre, les cinq derniers mois du congé de maternité peuvent être au bénéfice de l'un ou de l'autre parent. Dans la pratique, c'est généralement la mère qui le prend. C'est elle également qui, au terme de son congé de maternité, prolonge son congé sans salaire pour s'occuper de son enfant; mais certains père, il est vrai, utilisent aussi ce droit.

Les "nids vides " se multiplient

La population finlandaise vieillit et, en conséquence, la structure familiale évolue. La proportion des familles, sur l'ensemble des ménages, est appelée à diminuer brutalement. Les générations du "baby-boom" sont nées dans les années d'après-guerre, en 1945-1950 La majeure partie d'entre elles ont déjà fêté leurs 50 ans, d'une manière ou d'une autre. (Il est coutume, en Finlande, d'annoncer dans le journal en arrondissant à 50 par défaut. L'heureux/-se élu(e) organise souvent une réception ou une fêtes moins solennelle pour marquer l'événement). D'un autre côté, cette "borne" signifie aussi que le dernier de ses enfants est sur le point de quitter le domicile parental. Les familles étant peu nombreuses et les enfants faisant, de bonne heure, l'acquisition de leur indépendance, les quinquagénaires actuels restent souvent entre eux. Les parents seuls, à ce stade, entrent dans la catégorie des sans familles des statistiques, et ne font plus partie de la population familiale.

Les sans-familles représentent environ 20% de la population. Il s'agit soit de jeunes devenus indépendants, d'autres qui n'ont pas accédé à une vie familial, qui ont abandonné leur famille ou qui ont été abandonnés par elle. Les divorces produisent beaucoup d'hommes seuls, la mère restant au foyer et les enfants à sa garde. Mais ce sont les veuves qui forment la plus importante catégorie de personnes sans familles. L'espérance de vie, en Finlande, est de sept ans plus longue chez les femmes que chez les hommes. Compte tenu du fait que les femmes ont choisi pour conjoint un homme qui est, en moyenne, de deux ans son aîné, un veuvage relativement long attend la plupart d'entre elles.

Le mode d'habitation s'est différencié, en Finlande, dans la mesure où il est rare de voir trois générations sous le même toit. Les jeunes couples habitent encore souvent une localité différente de celle de leur parent. Ainsi, les personnes âgées sont souvent des personnes très isolées.

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Mise à jour: 21 août, 2005


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